durée : 1H53 avec Benoit Poolvorde, José Garcia, Daniel Ceccaldi

Nous sommes au milieu des années 1970 et Ghislain Lambert est né le 17 juin 1945. Rien de bien extraordinaire si ce n'est qu'il s'agit justement de la date de naissance d'Eddy Merckx et. Petite coïncidence , Ghislain est né avec un écart de huit minutes sur l'illustre champion. Toujours est-il que notre héros n'a qu'un rêve, devenir également une gloire internationale du cyclisme. Il va alors tout faire pour s'y employer, sous la coupe d'un directeur sportif véreux et minable. Des combines à la dope, Ghislain va se faire manipuler. De plus, le talent, il faut bien le dire, n'est pas au rendez-vous.

Dans ce film sympa gentiment réalisé par Philippe Harel, Ghislain Lambert est un personnage simple, idéaliste, en somme un genre de Monsieur Hulot. Il est le jouet d'une mafia du cyclisme professionnel qui tente de l'exploiter au maximum, sachant fort bien qu'il ne deviendra jamais un grand champion. Il espère, il attend malgré tout son heure et ceci sous la houlette d'un sponsor de circonstance: " Magicrème ". L'ambiance des courses de kermesses des années 1970 est fort bien reconstituée. Ca sent la frite, les majorettes lèvent la jambe et la fanfare claironne. Malgré cette bonne humeur ambiante, les problèmes qui pourrissent le milieu du cyclisme sont abordés certes de façon un peu humoristique, mais suffisamment réaliste pour nous les montrer du doigt.

Benoît Poelvoorde commençait à se faire une petite renommée et même si ce film n'eut qu'un succès d'estime, il n'en demeure pas moins qu'il permit de découvrir un acteur au talent indéniable dans un rôle très original. Il renouvelle dans ce film le style de comique sensible tels Monsieur Hulot ou Charlot. . Et puis c'est un plaisir de découvrir l'inénarrable José Garcia et de revoir le regretté Daniel Ceccaldi pour l'une de ses dernières apparitions au cinéma dans un rôle, il est vrai, pas très sympathique.

Les participants à cette activité

• Breiz29
  Taverny (95)