Je vous propose, après notre mensuelle à Château, de faire découvrir aux pré-adhérents et à tous ceux/celles qui sont nouveaux/elles dans la région, la vieille ville de Sisteron, ses tours et ses andrones!
Nous nous proménerons, au gré des ruelles, jusqu'à la rive droite de la Durance pour un panorama grandiose sur le Rocher de la Baume et la citadelle.
En chemin, nous pourrons admirer de belles portes, et des façades soignées, témoignages de la richesse des marchands et des commerçants.
A lire : " le secret des andrônes " de Pierre Magnan, roman dont l'intrigue se déroule dans la ville.


Définition de l'androne :
"En Provence, l'androne est une rue en escalier qui peut être couverte par des maisons. Il est assez fréquent d'en trouver en Haute Provence, comme à Sisteron, où le poète Paul Arène (1843-1896) disait : « C'étaient là les couverts, abris précieux pour polissonner les jours de pluie »."

Quelques précisions sur les tours de Sisteron (source : office de tourisme)
"On peut encore voir à Sisteron cinq tours de fortification, dont trois sont proches de la cathédrale (la Médisance, Notre-Dame et Porte Sauve)
Elles faisaient partie d'un ensemble élevé vers 1370 pour protéger la ville. Prosper Mérimée réussit à préserver cinq d'entre elles de la destruction. On peut dire que ce sont les plus belles tours d'enceinte que l'on peut voir en France.
Cette tour est dite tour de la Médisance car dit-on les "habitantes" (sic) s'y retrouvaient pour y raconter les histoires du bourg.
Cette tour a conservé l'escalier intérieur qui donnnait accès aux galeries de bois s'appuyant sur les corbeaux : ce sont ces parties de bois que l'on voit à l'extérieur de la tour.
Cette curieuse tour est une construction défensive, appelée « tour à gorge ouverte ». Le système aurait été importé du Moyen Orient par les croisés, mais existait, semble-t-il, chez les Romains.
Il s'agit d'une tour dont la partie intérieure n'est pas entièrement construite, d'où son nom. Cela suppose qu'elle soit intégrée à une enceinte, qui mette "la gorge ouverte" à l'abri des tirs extérieurs. Lorsque les assaillants prenaient possession de la tour, ils étaient attaqués à revers par les défenseurs, résistants à l'intérieur de la fortification.

Les participants à cette activité

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