Visite guidée à 10h30 dans les rues ,sur les pas de Flaubert ,environ 1h /1h15.

visite guidée de 14à 15h30 du musée Camille Claudel à Nogent -sur- seine +un concert exceptionnel de 17h à 18h voix et piano dans le cadre de la journée de la nuit des musées.
www.musee-nogent-sur-seine.fr


Le musée de Nogent-sur-Seine possède un exceptionnel ensemble d’œuvres de Camille Claudel.
Présentation en images Salle 1 : Camille Claudel La Fortune La Valse L'Abandon Jeune fille lisant Camille Claudel à 18 ans La France La Vieille Hélène La Vieille Hélène La petite Châtelaine La petite Châtelaine Jésus enfants parmi les Docteurs, ou l'Inspiré Giganti Rodin Rodin Ferdinand de Massary Léon Lhermitte Tête d'esclave Etude pour un Bourgeois de Calais Jeune fille au chignon L'Homme penché La jeune fille à la gerbe

Les achats ont commencé en 2006 et 2007 (L’Implorante et Etude de tête pour l’Hamadryade). En 2008, l’achat du Persée et la Gorgone faisait entrer dans les collections nogentaises le seul marbre monumental de Camille Claudel. La même année, la Ville de Nogent-sur-Seine procédait à l’achat des collections de Reine-Marie Paris et de Philippe Cressent. La validation d’une partie importante de ces deux collections par la Commission Scientifique Interrégionale pour l’Acquisition Champagne Ardenne-Lorraine, en 2010, a permis leur inscription à l’inventaire.

Camille Claudel, qui commença sa carrière au début des années 1880, pour l’achever dans les toutes premières années du 20e siècle, est représentée par des sculptures qui montrent l’ensemble de son parcours. Pour la première partie de sa vie, marquée par son apprentissage dans l’atelier d’Auguste Rodin, le musée présente une série d’œuvres : Tête d’esclave, La Jeune fille au chignon, Etude pour un Bourgeois de Calais, L’Homme penché et La Jeune fille à la gerbe.

La Vieille Hélène, en terre cuite, est l’une des premières œuvres de Camille Claudel. La première version date de 1882. Le buste exposé date de 1885, et montre déjà une surprenante maîtrise technique et une volonté d’expression d’une exceptionnelle intensité. Le plâtre patiné de La Petite châtelaine, qui appartenait au peintre norvégien Frits Thaulow, représente le portrait de Madeleine Boyer, petite-fille de Mme Courcelles, propriétaire du château de l’Islette, où Camille et Rodin séjournèrent plusieurs fois. L’expression tourmentée de la fillette, l’inquiétude qui passe dans son regard, le savant traitement des volumes de cette tête d’enfant, tout contribue à faire de La Petite châtelaine un chef-d’œuvre.

Le parcours évoque ensuite les années de maturité, au tournant des années 1890. Camille Claudel se libérait progressivement de l’influence de Rodin, pour suivre une voie personnelle, expressive et poétique, fondée sur le mouvement et sur le savant déséquilibre de la composition : La Valse, L’Abandon, La Fortune.

En corollaire, des portraits témoignent de la parfaite maîtrise de ses moyens d’expression : Giganti, Buste de Rodin, Portrait de Ferdinand de Massary. On peut également admirer la récente acquisition du musée, le Portrait de Léon Lhermitte. Camille Claudel connaissait bien le peintre Léon Lhermitte (1844-1925), avec qui elle entretenait des relations amicales. Il semble que cette fonte unique, réalisée par Gruet, ait été financée directement par Léon Lhermitte, pour permettre à Camille de l’exposer au Salon de 1895. L’acquisition a bénéficié d’une participation financière du Fonds Régional d’Acquisition pour les Musées Champagne-Ardenne

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